Arret Selmouni

de règles spéciales distinctes de celles du droit commune cela signifie que le droit que doit appliquer le CE, ce n'est pas le droit commun mais des règles spéciales, c'est derrière cette expression que va naître le droit administratif. De cet arrêt il résulte trois grands principes : un principe de répartition des compétences : si un service publique dans le cadre du litige, cela relève de la juridiction administratif, sinon juridiction judiciaire. Si le juge administratif est compétant sur

mise en place en 1954 et disparue depuis. Deuxièmement, la Cour européenne des droits de l'Homme instituée en 1959. Troisièmement, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe. Ce dernier a essentiellement pour mission de contrôler l'exécution des arrêts. D'après le texte initial de la Convention, des requêtes pouvaient être introduites contre les États partie à la Convention par d'autres États – requêtes étatiques. Il peut coexister des requêtes individuelles qui sont adressées à la Cour par des

constatation et à la poursuite des infractions relatives à la compétence, c'est-à-dire à la composition et le fonctionnement des juridictions répressives et à la procédure au sens strict, c'est-à-dire aux règles régissant le déroulement du procès. (Arrêt de la Chambre Criminelle du 8/12/2004 qui vient rappeler l’application de ce principe en matière de compétence des juridictions de proximité). Paragraphe 2 : Principe de l’interprétation extensive des lois de procédure Ce principe s’oppose au

Droit européen des droits de l’homme - Droit international et européen des droits de l’hommes, F. SUDRE, PUFF - Les grands arrêts de la Cr EDH La CEDH est un texte fondateur, seule a être dotée d’un organe de contrôle spécifque : la Cr EDH. Aujourd’hui, le droit de la CEDH est d’avantage un droit jurisprudentiel qu’un droit de texte. Si le texte de la CEDH a son importance, la jurisprudence de la CEDH est devenue fondamentale. C’est ce rôle fondamental de la Cr qui fait son succès et assure

subordonnés à la loi qu’ils permettent d’appliquer. C’est là aussi une source importante de droit pénal notamment car on va retrouver les arrêtés préfectoraux et surtout les arrêtés municipaux pour tout ce qui concerne : * le maintient du bon ordre * le maintient de la sureté * le maintient de la sécurité * le maintient de la salubrité publique Les arrêtés municipaux et préfectoraux, sont sanctionnés par des peines d’amende de la 1ère classe. A propos de ces règlements il faut bien

son œuvre jurisprudentiel furent à l’origine d’un très fort développement des droits de l’homme et des libertés fondamentales, surtout à l’égard des anciens membres de l’union soviétique mais aussi à l’égard de l’Angleterre (IRA) et la France (JP Selmouni). Cette convention peut concerner les Etats dit anciennement démocratiques. B) L’intégration C’est une méthode qui inspira les pères fondateurs de l’Europe communautaire. Le 9 mai 50 est la date de la déclaration Shuman, dans ce discours il

traités à la primeur sur les droits internes et s’applique immédiatement sans réciprocité. Ces deux principes sont essentiels dans la construction communautaire et seront consacrés par la cour de justice des communautés européennes (CJCE) dans deux arrêts fondamentaux : 5 fév 1963 Van Gel…, 15 juillet 1964 Costa. La CECA est un succès et en raison de sa construction progressive et fonctionnaliste elle permet d’envisager d’autres projets. 3)L’échec de la CED (Communauté européenne de défense) :

De manière générale elle s’intéresse aux motifs (motifs : exposé par le juge d’un raisonnement, argumentaire destiné à éclairer le sens d’un règle). En droit international, cette argumentation est très longue (alors qu’un arrêt de droit interne peut tenir en 20 lignes, un arrêt de droit international atteint facilement 50 pages). A la CIJ, il existe des liens très étroits entre la doctrine et les juges dont beaucoup étaient professeurs. De même les membres des tribunaux arbitraux sont composés de

exécute les règlements. Toutefois, ce principe de séparation n’est pas rigoureusement appliqué. En effet, le Parlement est le seul à adopter des lois, mais pas le seul à adopter des normes juridiques, qui sont aussi composés des règlements et des arrêtés. Si on devait respecter une séparation stricte « Seul le Parlement édicte des normes », le régime politique serait saturé, car le Parlement ne peut matériellement tout prendre en charge. ON n’est donc plus face à la séparation absolue des pouvoirs

puisque par définition, on ne peut pas donner la mort à un cadavre. Le meurtre d’un cadavre est un meurtre impossible mais il est tout de même réprimé au titre de la tentative et par conséquent, le meurtre impossible est une tentative de meurtre. Arrêt Perdereau, Chambre criminelle du 16 janvier 1986. En revanche, dès lors que la victime était née et encore en vie au moment de l’agression, il peut y avoir meurtre. Cela veut dire qu’il n’y a aucune distinction à faire selon l’âge, le sexe, la race