Arret Vabre

le principe de « l’autorité supérieure » des traités et accords à celle des normes de droit interne. L’existence d’une nouvelle couche normative régissant, comme le droit interne, le comportement des autorités administratives est concrétisée par un arrêt du Conseil d’Etat (C.E. Mme Kirkwood, 1952). b) Constitution de 1958 Son article 55 est la reprise des dispositions de la Constitution précédente : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ont, dès leur publication, une autorité supérieure

lors que l'État français sur le fondement de l'article 55 de la Constitution, accepte de faire prévaloir le traité sur la loi interne, et de fait l'ensemble des « sous couches » normatives en dérivant. (Solution donnée par le Conseil d'État dans un Arrêt Rothmans du 28 février 1992 que nous évoquerons en détail au cours du développement). Obligation que l'on retrouve aujourd'hui renforcée à l'article 88-1 de la Constitution selon lequel « la République participe aux Communautés européennes et à l'Union

un code des lois civiles communes à l’ensemble des royaumes ». Dans la foulé, des juristes ont été mandatés pour écrire ces codes, cependant, l’instabilité du pouvoir entraînera de nombreux échecs quant à la tenue de ce projet. Le 12 août 1800, un arrêté charge un groupe de 4 juristes de rédiger le Code civil, un groupe composé de Tronchet, Bigot de Préameneu, Maleville, Portalis  le Code est réalisé en 4 mois mais il a été retardé par divers obstacles politiques. Début 1804, le Code civil commence

administratif, pour que soit annulé l'acte illégal. C'est ce qu'on a pu voir avec la requête de la confédération nationale des associations familiales catholiques. En effet, le ministre de la santé et de la protection sociale a pris le 28 décembre 1988 un arrêté relatif à la prescription et à l'utilisation du Mifégyne, ayant la propriété d'interrompre la grossesse. La confédération nationale des associations familiales catholiques (C.NA.F.C) a alors saisi le Conseil d'Etat pour qu'il fasse annuler l'arrêté

une Question Prioritaire de Constitutionnalité. La QPC permet à tout justiciable à l'occasion d'un procès de l'ordre judiciaire ou administratif de soutenir que la loi qui dépend du litige est contraire à la Constitution. Par la suite, le juge va arrêter le procès, statuer et voir si la question est valable puis il va l'envoyer la question à la plus haute juridiction dont il dépend (cour de cassation ou conseil d’État) La haute juridiction vérifie si la question est sérieuse. Si elle l'est, la haute

Européenne par le juge français Contrairement à la Cour de cassation qui reconnaît implicitement la primauté du droit de l'Union Européenne sur les lois nationales dès le 24 mai 1975 en acceptant de contrôler la conventionalité des lois dans son arrêt Jacques Vabre, le Conseil d'Etat s'y refuse pendant longtemps. En effet, le Conseil d'État apparaissait alors comme une juridiction très attachée au système national et est fortement réticente à l'idée d'une supériorité du droit de l'Union Européenne sur

légalité PFRLR : ce st des principes degagées par le juge sa a valeur constitutionnelle PGD : on une valeur infra législative et supra décrétale En 1975, csl constit refuse de fair ele contrôle sur livg, c alr la CDC qui sen charge ds larret j. vabre en 1975 et le csl detat fai aussi le contrôle ac larret NICOLO en 1989. Csl constitution crée sous la Veme republik. Il acquiert progressivement une certaine autorité. Déconcentration : place des autorités administratifs localement. « c’est

celle des lois ne devaient pas, pour autant, rester sans sanction. On peut d’ailleurs noter qu’à la date à laquelle le Conseil a pr is sa décision, la Cour d’Appel de Paris avait déjà, par un a rrêt du 7 juillet 1973, Société des Cafés Jacques Vabre, écarté l’application de la taxe intérieure de consommation prévue par l’article 265 du code des doua nes du fait de son incompatibilité avec les dispositions de l’article 95 du Traité de Rome au motif que celui-ci, en vertu de l’article 55 de

mouvement inverse le droit civil s’inspire lui aussi parfois des solutions du droit commercial. Exemple : Les clientèles n’était pas en droit commun susceptibles d’être cédés alors qu’en droit commercial depuis toujours cela est possible . Par un arrêt du 7 nov. 2000 la 1er chambre civile de la cour de Cassation a reconnu la cessation de clientèle même dans les professions autre que commerciales. Les droits se rapprochent donc de plus en plus entre civil et commercial. D’ailleurs un certains

articles du traité Le principe de l’effet direct est de permettre une invocation directe des normes de droit communautaire devant le juge national. Le principe de l’effet direct a été consacré par la jurisprudence de la Cour de justice dans un arrêt Van Gend en Loos, du 5 février 1963(2). Selon la Cour: «l’objectif du traité C.E.E. qui est d’instituer un marché commun dont le fonctionnement concerne directement les justiciables de la Communauté, implique que ce traité constitue plus qu’un accord