Cjce 24 Février 1988

DE NANTES Cours de Mme LE ROUX Année universitaire 2010-2011 DROIT ADMINISTRATIF PLAN DETAILLE INTRODUCTION I - QU'EST-CE QUE LE DROIT ADMINISTRATIF ? 1°/ L'administration répond à un but spécifique : la satisfaction de l'intérêt général TC 8 février 1873 Blanco (GAJA). Agnès BLANCO, une enfant, a été renversée et blessée par un wagonnet d’une manufacture des tabacs exploitée en régie par l’Etat près de Bordeaux. Son père saisit les tribunaux judiciaires d’une action en dommages et intérêts contre

sur l’utilisation des textes. C’est la Commission qui s’en est chargée et elle a développé une jurisprudence abondante. D’autant plus que ce n’était pas la préoccupation majeure des Etats et ils ont laissé faire la Commission en coopération avec la CJCE. Ces deux institutions ont été à l’origine d’une véritable politique de la concurrence. Peu à peu cette politique a gagné en maturité, les règles se sont stabilisées, elles ont fini par être bien comprises des Etats. Les Etats ont fini par accepter

protection qu’à son appartenance à un tout lui même protégeable. Ainsi la couleur qui est intégrée dans un tout ne supprime pas la possibilité d’utiliser la dite couleur pour un concurrent. C’est ce qu’a rappelé la Chambre commerciale le 07 Février 1993: « La protection d’une combinaison de couleurs doit être strictement limitée à la combinaison déposée sans permettre au titulaire de la marque de disposer d’un droit sur les couleurs elles-même » Il convient alors de tenter de définir plus

d’une valeur constitutionnelle – CJCE, 23 avril 1986, les Verts, 294/ 83. Au deuxième lieu on place les conventions internationales conclues par l’UE – article 218 § 11 TFUE et CJCE, 12 décembre 1972, International Fruit Company, 21-24/ 72. Au troisième lieu il y a les actes unilatéraux – règlements, directives de base, conformément aux articles 288 TFUE et 289 TFUE avec la précision qu’entre une directive et un règlement il n’y a pas une hiérarchie (CJCE, arrêt du 17 septembre 1996, Cooperativa

l'exercice d'une activité économique. Par exemple, dans le cas du sport la jurisprudence distingue la situation des joueurs ou des entraîneurs professionnels qui entrent dans le champ d'application du Traité à la différence des sportifs amateurs: CJCE, Walrabe du 12 décembre 1974 C-36/74 l'activité ne relève du droit communautaire que dans la mesure où il constitue une activité économique d'où la distinction entre l'exercice des sports lorsqu'il est l'expression d'une activité salariée ou d'une

tribunaux administratifs (TA de Paris, 5 juin 1973 ; TA de Paris, 16 décembre 1974, Rutili ; TA de Lyon, 5 septembre 1974 et 29 mai 1975 ; TA de Nancy, 25 novembre 1976, Société des Moulins et Huileries de Pont-à-Mousson ; TA de Chalons-sur-Marne, 1er février 1977 et 4 décembre 1978 ; et enfin TA de Paris, 22 mars 1978, Buitoni contre FORMA). Le dialogue entre les juges est envisagé comme étant autant l’instrument nécessaire à l’épanouissement du droit communautaire qu’à celui du droit administratif, au

d’insertion RMA. d. Le contrat d’avenir. e. Le stage en entreprise. f. Les contrats supprimés. ( Annexe – L’extériorisation des emplois : vers une remise en cause du statut du salarié ? ← A propos de la loi Madelin du 11 février 1994. Bibliographie du chapitre II ____________________________________________________________ _______________ Chapitre III - Le contenu du contrat de travail. (Section I - Les clauses autorisées A. Les clauses principales

plus sévère de la non-rétroactivité, d'abord aux lois pénales (CC, n° 80-127 DC des 19- 20 janvier 1981 ; CC, n° 87-237 DC du 30 décembre 1987), puis aux autres lois (CC, n° 87-233 DC du 5 janvier 1988 ; CC, n° 88-250 DC du 29 décembre 1988 ; CC, n° 89-268 DC du 29 décembre 1989 ; CC, n° 91-298 DC du 24 juillet 1991), ainsi qu'aux sanctions ayant le caractère de punition (CC, n° 82-155 DC du 30 décembre 1982) et, de façon générale, à toutes les sanctions administratives (CC, n° 88-248 DC du 17 janvier

l’homme de 1958 (article 2, 7 et 16) qui rappel notamment l’égalité entre les femmes et les hommes, dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui ouvre une égalité de traitement envers les mineurs par exemple dans l’article 24, ou encore le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Ces Pactes n’ont pas de valeur contraignante, mais possèdent seulement un caractère contraignant moralement. On constate donc clairement que la consécration

communautaire ne cessent de s’étendre… 1.1. Un droit communautaire originaire de moins en moins limité. 1.2. Un droit dérivé en pleine extension. … alors même que l’ordre juridique créé affirme inflexiblement sa supériorité. 2.1.Une juridiction propre : la CJCE. 2.2. Une jurisprudence qui a démontré sa force. II / … M AIS L E DROIT COM M UNAUTAIRE TIRE SA FORCE E T SA SPE CIFICTE DU L IE N INTIM E QU’IL P RE S E RVE AVE C L E S DROITS NATIONAUX. Droit communautaire et droit français : des conflits en