Coercition étatique

extérieure » à la volonté des sujets de droit. L'édiction d'une règle de droit dans l'intérêt général, pour le bien-être social, ne nécessite pas l'adhésion de chaque individu mais l'accord global de la « masse ». II - Le caractère spécifique : la coercition étatique : A - Une règle sociale obligatoire : La règle de droit est obligatoire. C’est un commandement. La règle de droit impose une norme de conduite aux individus d'une société donnée. Elle ordonne, elle interdit, elle punit, elle permet. B - La sanction

dominations qui diffèrent les unes des autres. Le pouvoir, en tant qu’institution, est considéré comme politique dès lors qu’il possède le monopole de la contrainte – qu’on appelle également coercition – ou de la violence. C’est Max Weber qui établit effectivement cette relation entre pouvoir politique et coercition. Le pouvoir politique sous-entend donc que les individus, les groupes, se soumettent à une tutelle qui est considérée comme légitime. Cette tutelle relève seulement d’une ou d’institutions

approches nouvelles de la sécurité « environnementale », « économique » ou « sociétale », traduisent l’éclosion d’une sécurité protéiforme. Celle-ci est désormais mondialisée. • La sécurité implique une quantité de nouveaux acteurs, étatiques mais surtout non étatiques. Ainsi l’influence de la société civile internationale a fait éclore un nombre incalculable d’ONG, de sociétés privées et d’institutions internationales, qui conçoivent et pratiquent diverses politiques de sécurité. La sécurité fait

Internationale et confronté à une forte demande de modernité, le Maroc s’est inscrit dans une mise à niveau générale de son économie et de son administration, qui tente de répondre aux standards de la modernité internationale. En revanche, une tradition étatique construite sur les conflits entre les influences légales rationnelles et les héritages coutumiers s’accommode mal avec la globalisation de l’économie et du droit. Même si le changement de règne a entamé des réformes dans le sens de la modernisation

absolu, une ultime auto­ rité qui s'exprime dans une dimension totale du pouvoir étatique. Ainsi, Carré de Malberg définit-il la notion d'État en ces termes : (...) chacun des États in concreto une communauté d'hommes, fixée sur un terri­ toire propre et possédant une organisation d'où résulte pour le groupe envisagé dans ses rapports avec ses membres une puissance supérieure d'action, de com­ mandement et de coercition 5. Cette autorité souveraine a soulevé de tout temps d'innombrables réflexions

l’Etat » qui se manifeste dans les divers conflits contemporains comme celui du mouvement sioniste et des organisations palestiniennes qui tendent à mettre en place une entité étatique. En même temps, au lendemain des révolutions européennes des années 1989-1991, la tendance a été de jeter les fondations de nouvelles entités étatiques comme en ex Yougoslavie, ex Tchécoslovaquie, ex Urss tout comme au cours des décennies soixante et soixante dix avec l’arrivée sur la scène internationale d’une centaine

l’émergence progressif de l’Etat en Europe en Asie, et la question a été posée quant à la construction de l’Etat dans les zones où il n’y avait pas d’Etat. Dans les sociétés sans Etat, la question s’était posée de savoir quelles étaient les structures étatiques en Afrique à la veille de la constitution des empires coloniaux. Il appartient à l’anthropologie politique de réfléchir : comment les sociétés s’organisent en l’absence de l’Etat. Ce débat relatif à l’émergence de l’Etat tel qu’on la reçu, divise

l’aide extérieure, la diaspora et l’aide humanitaire. Ces différentes caractéristiques coïncident parfaitement avec la notion de terrorisme : nouveau type de conflit fragmenté, faisant appels à de multiples réseaux privés (groupes armées non-étatiques ou autres groupes de guérillas classiques comme « el Qaida » ou le Hezbollah), faisant preuve d’une violence extrême contre la population car étant considérée comme un obstacle essentiel… Toutefois cette distinction stricte entre «anciennes et

droit n’est pas le seul régulateur de la vie en société. Or si un nombre des caractères que revêt la règle de droit se révèlent impropres à la distinguer des autres règles de la vie sociale, il en est un, en revanche, qui permet de la spécifier : la coercition qui s’y attache. § 1. Le caractère général et impersonnel de la règle de droit A titre principal, la règle de droit dicte un comportement aux personnes qui y sont soumises. Mais à l’évidence, l’homme qui vit en société voit son comportement

une règle de droit est assortie d’une contrainte s’impose aux particuliers. La contrainte est un élément fondamental du droit. 1- Le droit constitutionnel est il assortie de contrainte générale la réponse est oui, l’Etat dispose d’un pouvoir de coercition, seul l’Etat dispose un pouvoir de contrainte. Un Etat qui ne dispose pas de contrainte sur son territoire c’est un Etat faible. 2- le droit est un ensemble de règles assorties de contrainte, les rapports inégalitaires ne débouchent pas