Commentaire Ordonnance Montils Lès Tours

Beaumanoir, le livre composé permettrait à «  ceux qui désirent vivre en paix [de pouvoir] apprendre rapidement comment se défendre contre ceux qui les assigneront en justice à tort et pour mauvaise cause ». Saint Louis promulguait déjà en 1254 son ordonnance visant à réformer l’administration royale afin d’écarter les iniquités et d’assurer « la paix et la tranquillité de ses sujets, sans lesquelles il n’est point de repos pour le roi luimême ». C’est ce que Charles VII, qui « jugea nécessaire de

La rédaction des coutumes Le royaume « est régi principalement par les coutumes et les usages » ; cette citation est celle de Philippe le Bel, qui dans une ordonnance de 1312, souligne parfaitement l’importance de la coutume dans l’irrigation du droit privé en France, depuis le moyen âge. Néanmoins, il convient d’apporter un éclaircissement au terme de coutume. Ainsi, la coutume est un droit non écrit, s’opposant donc au droit écrit, car la première source de formation de la coutume est l’oralité

partit : les personnes / les choses / les actions Ce Droit Romain a été codifié par l’empereur Romain Justinien (6eme siècle) qui a élaboré le Corpus Juris Civilis : Il a permis la diffusion du droit Romain, 4 ouvrages : Le Digeste (compilations de commentaires d’auteurs sur le droit romain) Les Institutes ( manuel pour les étudiants) Le Codex (code qui rassemble les règles impériales antérieures à Justinien) Les Novelles (normes juridiques postérieures à Justinien) 4 grandes périodes : l’ancien droit

(1500-1566) / Commentaire de la coutume de Paris (1558) D’Aguesseau Section II : La nécessaire réception du droit canonique Henri IV (1589-1610) / Edit de Nantes (1598) Boniface VIII (1294-1303) Bulle Unam Sanctam (1302) / Théocratie pontificale 19 Gallicanisme / Déclaration du Clergé de France (1682) Chapitre II : La naissance du droit français Section I : La coutume §1) La rédaction et la réformation des coutumes Charles VII (1422-1461) Ordonnance de Montils-les-Tours (1454) Lettre

illustres représentants = Azon ou Accurse, mise en œuvre d'une méthode fondée sur l’exégèse (lecture et l’examen approfondi des lois romaines), la glose consiste à donner de brefs commentaires littéraux en marge des manuscrits → 2nd moitié 13e s. = post-glossateurs orléanais, 1ers à abandonner la glose au profit de commentaires plus développés, enseignements repris au 14e s. par les juristes italiens Bartole et Balde, les bartolistes ont considérablement accru le rôle de la doctrine au détriment des

coutumes : 70 chapitres qui traitent de l’ensemble des matières juridiques privés et publiques. * 14e siècle : le mouvement de rédaction se ralentie.. qlq rédactions… * 1454  Charles 7 premier chef d’état prévoit dans l’ordonnance de Montils-les-Tours : rédaction officielle de toutes les coutumes de France. ------------------------------------------------- SECTION 2 : Le pouvoir normatif retrouvé. * La création du droit reste quand même modeste jusqu’au 15e siècle. I. Le droit

(1ère série en 555, 578 puis 582). Les noveles n'ont pas systématiquement la qualité d'organisation du code Justinien. Justinien ordonne que c'est désormais son code qui fait autorité. Il en interdit toute interprétation, toute discutions, tout commentaire. Ce paradoxe témoigne du sentiment de Justinien d'avoir produit un ensemble de textes parfait. Ce corpus est un « monument » du droit romain. Le corpus marque l'apogée du droit romain. Il en ressort l'idée que la volonté impériale fait le droit

n'existent que sous Saint Louis (13ème) = il adresse des textes à ses agents royaux qui sont chargés de les appliqués dans leurs régions. Le roi peut faire la loi pour tout le royaume et ce qu'il décide doit être appliqué par tout le monde. * Ordonnances royales après Philippe le Bel (1285-1314). Jusqu'au milieu du 14ème, l'accord des grands du royaume est nécessaire pour faire appliquer une loi royale. Puis Philippe le Bel pense à s'appuyer sur la nation pour lutter contre les féodaux = il s'appuie

CONFERENCES DE METHODE -LE COMMENTAIRE DE TEXTE (1) La coutume Texte 7, p. 6 : Charles Dumoulin, Discours sur la concorde et l’union des coutumes de France, 1547 « Toutes les incommodités [seront] évitées par la mûre et digérée réduction d’une loi ou coutume claire et suffisante. […] Les diverses coutumes [sont] non seulement trop variantes, mais aussi contraires et trop souvent obscures, iniques, ineptes et imparfaites, fort convenables à la multiplication et propagation des procès, foule et

l’endroit où siège le tribunal. La France s’est donc scindé : - le pays de droit coutumier au nord, où l’influence des coutumes germaniques s’est davantage exercée. Mais en 1454, Charles VII ordonne la mise par écrit des coutumes avec Montilles les tours (Ordonnance de Charles VII) afin de résoudre les difficultés (coutumes d’Orléans, de Paris 1510, de Bretagne 1539, de Normandie 1583) Ce phénomène a également entrainé une diminution des pratiques coutumières, Il en existait 600, ms à la veille