L Injustice Nietzsche

» et les « faibles ». Il entend trier l’humanité mais semble démuni devant les piètres résultats de son action. Cette froideur, ce mépris, cette utilisation cynique de la prétendue faiblesse des individus trouve son écho dans la critique par Nietzsche du « plus froid des monstres froids », de ce « Dieu mortel » qu’est l’Etat autoritaire. Il a trouvé son théoricien en Hobbes, philosophe anglais du XVIème siècle. Il écrit dans son Léviathan « qu’en vertu de cette autorité qu'il a reçue de chaque

pour elle-même, sans quoi elle ne serait pas un bien véritable. C’est la question soulevée par Glaucon au livre II, à travers l‘histoire de l‘ancêtre de Gygès, homme d’ordinaire droit, qui, dès qu‘il a la possibilité de commettre impunément une injustice, la commet. Or Socrate ne répond pas frontalement à la question de Glaucon, mais il procède par analogies : la justice est, dit-il, comme l’âme de la cité -- un principe d’organisation qui garantit les hommes contre cette maladie de l’âme qu’est

possibles’’ (Voltaire s’attaque à la théorie de l’optimiste revendiquée par des philosophes tels que Pope et Leibniz). A la suite de nombreuses mésaventures dans le cadre d’un voyage autour du monde, Candide prend conscience de l’ampleur du malheur sur Terre, des injustices, des horreurs : il se désillusionne. Sa vision infantile et naïve des réalités qui sont plus dures que les représentations qu’il s’en était faites (plus douces, agréables, rassurantes) se désagrège peu à peu. A la fin de sa ’’quête d’apprentissage’’

par les autres. Il est donc mimétique (je désire en fonction d’autrui). * Dimension d’injustice : l’individu désirant est injuste. Le désir vécu comme volonté de possession, de s’accaparer. / idée d’égocentrisme : je centre tout sur mon égo. Injustice par exemple dans la relation : Esclave/maitre. Dans les 2 sens : à la fois celui qui désir veut être celui qui maîtrise (volonté de domination), le même qui tend vers ce désir est esclave (du désir) et hochet (jouet) de la personne aimée ou de l’objet

son propre fils.Néanmoins la passion peut conduire à une transformation positive dans la vie des personnages.D’abord, à l’exemple de l’ivresse artistique décrite par Nietzsche, de nombreux artistes s’inspirent de leurs passions pour transmettre au monde « ce qui vient d’eux ». Il s’agirait par exemple d’un moyen de dénoncer les injustices de la société, comme l’a fait Victor Hugo à travers son poème « joyeuse vie ». Baudelaire, dans son œuvre « les fleurs du mal » se prête également à ce partage,

la politique des forts et prétend fonder publiquement le droit de la cité sur la force de la nature. Polos, disciple de Gorgias, incarne l’orateur populaire (soucieux de sa moralité, mais prêt à commettre, sous la protection d’un tyran, les pires injustices) pour qui la valeur fondamentale est l’apparence de moralité (hypocrisie sociale). 1 / Confrontation entre Socrate et Gorgias (449a-461b) : comment définir la rhétorique ? quels sont les rapports de la rhétorique et de la justice ? Contrairement

ds force de l'autre --> X devoir, acte libre. Invention du droit --> instaurer une certaine égalité entre les individus, le faible a de fait accès aux mêmes droits, choses, possibilités. On l'a souvent considéré comme "l'arme des fragiles" NIETZSCHE OUI MAIS ne parle-t-on pas de droits naturels … … MAIS le droit naturel est tt sauf naturel --> droit moral, c.a.d qui reconnait à l'humanité une valeur intrinsèque --> tt ce qui est humain possèderait une valeur humaine qui doit automatiquement

entre l’homme et l’être au sens absolu, c’est-à-dire Dieu. |3 |Eschyle |Pascal |Steinbeck | | | |Injustice comme incapacité de l’homme à se |Tom, le Juste, est l’Elu : 498 | | | |reconnaître face à Dieu [2] : Fgt 430/ 149 et 230,|Les choses dans leur « essentialité » , c’est-à-dire | |

http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RPHI&ID_NUMPUBLIE=RPHI_054&ID_ARTICLE=RPHI_054_0503 Nietzsche ou la relève de la métaphysique : langage et traduction philosophique par Mathieu KESSLER | Presses Universitaires de France | Revue philosophique de la France et de l’étranger 2005/4 - Tome 130 - n° 4 ISSN 0035-3833 | ISBN 2130552889 | pages 503 à 521 Pour citer cet article : — Kessler M., Nietzsche ou la relève de la métaphysique : langage et traduction philosophique, Revue philosophique de

gardien d'une morale en péril. La dite conviction, concède Léo Strauss, n'est pas sans noblesse ni raison. Elle fut jadis celle de Glaucon, qui, dans la République, stigmatise la cité des pourceaux. Elle fut plus tard celle de Rousseau, puis celle de Nietzsche. Plus tard encore, celle des opposants à la furia urbaine et au Kulturbolschewismus de la République de Weimar. Mais, même si la dite conviction n'est pas d'essence nihiliste, et même si elle peut apparaître, dans une certaine mesure, comme non dénuée