Lawrence Et Lorsch

1996), à la qualité des produits (Swann et Taghave, 1994) et à la capacité d’innovation des entreprises (Grupp, 1997). D’autres approches centrent leur analyse sur le processus de création de l’avantage compétitif, notamment les travaux de Lawrence et Lorsh (1986) qui évaluent la compétitivité d’une entreprise par le degré de flexibilité de sa structure. Selon les auteurs, pour qu’une entreprise soit compétitive, il faut qu’elle s’adapte parfaitement aux changements et aux exigences de son

l’environnement externe mais aussi l’environnement interne. Selon cette théorie, chaque milieu de travail a des caractéristiques propres qui déterminent les décisions et les pratiques. Voir les auteurs : WOODWARD (1965), BURNS et STALKER (1961), LAWRENCE et LORSCH (1973). Il n’y a pas de structure organisationnelle idéale. Si on transpose ceci en GRH, il n’y a pas de modèle pour la GRH. Pas de pratiques meilleures que d’autres. Juste des pratiques bien adaptés au contexte. On aura des facteurs de

entre les entreprises et les que, à la différence de Lawrence et Lorsch (cf. infra), le succès ne se réfère pas, ou peu, au « contexte » (histoire, dirigeants, stratégie, géographie, etc.), ni au L’INNOVATION CONTINGENTE 9 universités qui façonnent des réseaux de connaissances profitables aux différents acteurs. Une autre approche considère l’innovation sous un angle contingent. Celle-ci apparaît dès les années 60. Lawrence et Lorsch [1967] en sont les principaux théoriciens. Ils contestent

de la production constituait la contigence la plus importante. En ce qui concerne l'approche de la théorie de la contigence une étude importante est celle de Paul Lawrence et Jay Lorsch, deux chercheurs de Havard (1967). Dans leurs études, l'environnement externe constitue la contigence principale de l'organisation. Lawrence et Lorsch, les inventeurs du mot 'théorie de la contigence' développaient les idées de Woodward. Eux aussi étaient convaincus du fait qu'il n'existe pas une seule manière de

taille de l’entreprise * L’environnement (plus l’environnement est stable et plus la structure est formalisée) * La stratégie de l’entreprise * La technologie * La personnalité du dirigeant La théorie de la contingence Par Lawrence and Lorsch (1967) Celle-ci dit « il n’y a pas de structure idéale ». « La structure des organisations dépend d’un certain nombre de facteurs contingents parmi lesquels l’incertitude, la taille, la stratégie ou l’environnement. » II) La théorie

de cette enquête. Un modèle classique Le modèle d’Hervé Thermique n’est pas véritablement original. L’idée de fonder l’efficacité de l’entreprise sur l’autonomie et la responsabilité des salariés a été développée dans les années 1970 par Lawrence et Lorsch. Dès l’époque de Taylor, des auteurs recommandaient de faire descendre la prise de décision et de réguler les contradictions au plus près du terrain, dans la relation au client. Le modèle développé par Michel Hervé ne se distingue de celui

caractéristiques du métier de l’entreprise, on ne peut pas se permettre de mettre en place des outils de management comme la direction par objectif, ou les cercles de qualité compte tenu du manque de décentralisation du pouvoir. e- l’environnement, selon LAWRENCE et LORSCH, l’environnement économique et social de l’entreprise conditionne son choix de structure. Ce sont les organisations qui doivent s’adapter aux contraintes de leur propre environnement et qui vont modifier leur structure en conséquence. Celui-ci

répondre aux changements internes et externes. En fonction de l’environnement, l’entreprise sera plus ou moins décentralisée. Introduction de la notion de différenciation et de l’intégration Cette théorie fait référence à deux auteurs : Paul Lawrence et Jay Lorsch. Ils n’ont constaté que les entreprises adaptées à leur structure en fonction de leur environnement, en termes de différenciation et d’intégration. La différenciation correspond à la segmentation de l’organisation en sous-systèmes autonomes

L’ORGANISATION Une approche RATIONNELLE ZONE I – 1900 – 1930 ZONE III – 1960 – 1970 ADAPTER LA STRUCTURE ORGANISER POUR PRODUIRE EFFICACEMENT « l’ordre régi par la règle » Max Weber Lawrence Frédéric Taylor Woodward Henri Fayol « l’organisation modelée et façonnée par des forces exogènes » Alfred Chandler – Paul Jay Lorsch – Joan C.B. Perrow MANAGEMENT DIRECTIF CONTINGENCE PLANIFICATION L’ORGANISATION COMME SYSTEME FERME L’ORGANISATION COMME SYSTEME OUVERT RELATIONS HUMAINES MANAGEMENT PARTICIPATIF

structure. Burns et Stalker (1961), étude sur la gestion de l’innovation : la structure (et en particulier le paramètre « formalisation du comportement ») varie en fonction du facteur de contingence : prévisibilité de l’environnement. Paul Lawrence et Jay Lorsch (1967) : idem, il n’y a pas de meilleure structure, cela dépend des situations. Pradip Khandwalla (1971, 1973 et 1974) : les entreprises à hautes performances ont leurs caractéristiques rassemblées autour de la moyenne de cette caractéristique