Le Divertissement Pascalien

encore davantage la perspective en vous proposant de choisir entre deux fonctions : « divertir » / « dénoncer la noirceur des hommes et du monde ». • Reformulez la question avec vos propres mots : « Le théâtre est-il avant tout une distraction, un divertissement ou a-t-il pour fonction de révéler et de critiquer les défauts et les vices ? » • Diversifiez cette question en variant les mots interrogatifs. Cela vous permettra de varier les approches et de trouver des idées différentes. D’une part : « Le

atteindre le lieu où toute cause extérieure ou particulière du malheur s’efface devant la contradiction intime entre ce qu’est l’homme et ce qu’il voudrait être ; il s’accompagne d’une sorte d’immobilité prostrée – situation intenable qui appelle le divertissement mais qui peut aussi être l’occasion d’une recherche d’un bien véritable qui ne peut venir que de Dieu. La grandeur n’est qu’une autre face de la misère ; elle l’inclut. En cela, elle est à l’opposé de l’orgueil qui, « contrepesant toutes les

des familles et des couples, personne ne pouvant entrer dans la ville, ni en sortir ; les spectateurs se sont rendus au spectacle comme à un rituel pour exorciser leur peur et pour oublier leurs soucis et ne pas penser à la mort (thème pascalien du "divertissement") et comme si le théâtre était un espace sacré, en dehors du réel, au seuil duquel l’épidémie s’arrêtait. Le narrateur se réfère implicitement à la notion de « catharsis » qui, selon le philosophe grec Aristote est l’essence-même

notion de divertissement. Une réflexion sur les attitudes humaines Implication du locuteur Utilisation de la première personne du singulier (lignes 1, 10, 11…). ⇒ Implication personnelle proche de l'écriture de l'essai : au service de la subjectivité. Lignes 27 à 34 : anaphores de “de là vient que…” et “ce n'est pas…”. ⇒ Elles créent un effet d'insistance qui permet de souligner la démarche d'invetigation et d'analyse de l'auteur (scientifique ?). C'est la nature même du divertissement qui est analysé

divertir ? Pour ne pas penser que nous sommes des êtres mortels 3) Quelle définition donneriez-vous du divertissement pascalien ? Le sens commun de « se divertir » est s’amuser. Le divertissement pascalien est une échappatoire pour éviter de penser à ce qui nous tracasse au quotidien : principalement la condition humaine. D’où le goût des Hommes pour la vanité. B.P prend le sens du mot divertissement par son étymologie. Peinture : Étude d’une vanité, Simon Renard de St-André, Vanité, Lyon environ

Misère, Ce qui n’est pas le cas de toutes le Pensées. _ Les Fragments eux-mêmes portent souvent un titre ou un sous-titre. Par exemple, les fragments 50 et 51 ont le sous-titre « Inconstance », les fragments 126, 128 et 129 ont le sous-titre « Divertissement »… Ces sous-titres constituent souvent des reprises anaphoriques qui permettent d’établir un fil conducteur dans la même liasse mais aussi d’une liasse à l’autre. Par exemples, les mots « Grandeur » et « Misère » apparait dans le fragment 113

A 11ans, il écrit son premier traité sur la propagation du sang. A 12 ans, il a retrouvé seul les 32 propositions d’Euclide. A 16 ans, il a inventé les « Pascaline », première machine à calculer. Entre rationalisme et religion : le paradoxe Pascalien. Catholique. Il y a deux Jansénistes (docteurs Nicole et Arnauld) qui vienne soigner la jambe de son père. A dix-huit ans, il devient très malade (paralysie, maux de tête et de ventre). Jacqueline se retire à 21 ans au couvent

DIVERTISSEMENT 139-143. — Divertissement. — On charge les hommes, dès l'enfance, du soin de leur honneur, de leur bien, de leurs amis, et encore du bien et de l'honneur de leurs amis. On les accable d'affaires, de l'apprentissage des langues et d'exercices, et on leur fait entendre qu'ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, leur fortune et celle de leurs amis soient en bon état, et qu'une seule chose qui manque les rendrait malheureux. Ainsi on leur donne des

Commentaire Le divertissement n’est il point le moyen privilégié pour l'homme de se détourner du spectacle de sa condition misérable, et d’échapper à l’ennuie ? « Un roi sans divertissement n’est il pas un homme plein de misères » ? C’est en s’inspirant de cette définition pascalienne, du mot que Giono, écrivain français du 20ème siècle, écrira en 1948, « Un roi sans divertissement ». Il inscrira alors sa chronique dans un rapport d'intertextualité évident avec Les Pensées de Pascal. Ce

placé à l'attaque du vers. Cela permet de montrer que le rapace va fondre sur sa proie. Le Vautour occupe la place qu'occupait le Pigeon (surplomb) : le Pigeon voit le pigeon et prend sa place, relai du Vautour, puis de l'Aigle = combler le vide pascalien. - vers 49 : nouvelle péripétie : l'Aigle. Une lutte s'engage entre l'Aigle et le Vautour. Le Pigeon en profite pour s'éclipser discrètement en catimini (confère la régularité du tétramètre). Les péripéties semblent terminées. - vers 53 : toutefois