Rationalité Et Taylorisme

L’orientation normative. Au sein d’une même école de pensée, les points de vue divergent selon la vision du travail des penseurs. Ainsi, dans l’objectif de l’action, l’analyse de la défaillance humaine différera d’une école à une autre. Les adeptes du taylorisme s’intéresseront à la sécurité de la production, avant toute chose, tandis que ceux des sciences sociales, leur préoccupation principale est la qualité de la production. Ces deux visions basées sur le concept de technologie, réduisent l’homme à un

une contestation de plus en plus vive : Absentéisme, " turnover " important. Il provoque également la naissance d'un pouvoir syndical important è conflits sociaux de plus en plus dur contre les cadences infernales ou le salaire au rendement. Le taylorisme devient également de symbole de l'exploitation capitaliste de l'homme par l'homme. Il est vivement combattu par les partis de " gauche ", y compris aux États-Unis. Il devient alors indispensable de trouver un sens plus humain au travail. De nouvelles

L’auteur présente le concept du taylorisme. Il convient de distinguer ce que Taylor (3) (1856-1915) a écrit et ce qu’est devenu le taylorisme dans les organisations. Il distingue l’œuvre d’un homme et ses conséquences. Taylor fut le promoteur de l’organisation scientifique du travail. Taylor en tant que scientifique, explique que le geste du travailleur doit être objectivé, le meilleur geste doit s’imposer et ceci ne peut se faire dans une démarche participative. Le taylorisme est basé sur cinq commandements

développées en vue d'optimiser la production physique et répétitive de biens matériels restent pertinentes pour le management de la production de références. Chapitre 3: Au revoir et merci monsieur Taylor Il est important de rappeler que le Taylorisme est apparu vers 1880 et s'est développé dans un contexte radicalement différent de celui que nous rencontrons aujourd'hui. A l'époque, l'environnement économique est relativement stable et les entreprises opèrent dans un marché quasi vierge où les

I] Introduction 1)Le processus de rationalisation : Max Weber ( 1864-1920) dans son livre << Etique protestante et esprit du capitalisme>> publié en 1905 met en évidence le rôle des valeurs dans les transformations économiques. La rationalité incarne le capitalisme. En effet, dans le système capitaliste, l’homme rationnel ( homo-economicus) est celui qui adapte ses moyens aux fins recherchés. Contrairement aux sociétés traditionnelles ou l’action rationnelle se définit par rapport à

l'essentiel des activités d'un chef d'entreprise (politique commercial, marketing, ressources humaines). Il n'a pas à réfléchir, il n'a qu'un seul objectif : maximiser le profit. Le producteur est considéré comme rationnel. Les vrais producteurs ont un rationalité limité. Ils ne cherchent jamais la production optimale. L'entrepreneur peut aussi ressentir des émotions l’empêchant d’être optimal (être attaché à son entreprise, à son personnel), il n'est pas capable de sélectionner les meilleurs alternatives

il fait de cette dernière, qu’il identifie à la division capitaliste « un moyen civilisé et raffiné d’exploitation » et un instrument de reproduction de la structure de classe . Ce débat, sur les transformations du travail comme effets de la rationalité économique ou bien stratégie de maintien, sous des formes nouvelles, des rapports sociaux de domination ; n’a pas cessé . On le retrouve aujourd’hui avec les nouvelles formes d’organisation du travail (NFOT) , comme hier, avec l’organisation tayloro-fordiste

lui le capitalisme repose sur la rationalité dans le but de maximiser le profit par le calcul économique et la production - lien entre le capitalisme et la religion notamment avec l’éthique protestante (fav l’accumulation de capital ; austérité ; tout excédent doit être réinvesti dans la production, damné ou élu de Dieu par le travail) - Chaque courant du management/gestion/organisation s’ancre dans un contexte historique, éco et social différent : le taylorisme répond aux contradictions du mode

désincarné et répétait continuellement la même tâche, le plus vite possible et sans réfléchir. C’est à Frederick Taylor, ingénieur mécanique américain, par ailleurs considéré comme le père des théories organisationnelles, que l’on doit le concept de rationalité productive. Sa vision de l'organisation du travail, dite « scientifique », consiste en la rationalisation et la spécialisation des tâches des ouvriers. Il instaure des principes tels que la séparation des tâches en opérations très simples, par des

approches économiques §4) Qu’est ce qu’une approche gestionnaire des organisations ? Partie 1 : Les différentes théories de l’organisation (école classique et contemporaine) (Page 13) Chapitre 1 : Les fondateurs (Page 13) I) Taylor et le taylorisme Page 13 §1) Les préconisations §2) Remarques II) Fayol Page 14 §1) Les principes §2) Les limites Conclusion (Page 16) Chapitre 2 : L’école des relations humaines (Page 16) I) Des critiques internes et externes