Starobinski

état de nature qui n'a peut être jamais existé. Il écarte donc « tous les faits », à commencer par ceux que rapporte la Bible dans la Genèse. Cette conjecture lui semble la plus propre à rendre compte de l'état actuel de l'homme dont il part. Jean Starobinski parle dans Jean Jacques Rousseau, la transparence et l'obstacle d'un « postulat spéculatif ». Procédant par va-et-vient entre l'état actuel et un supposé état primitif, en passant par un stade intermédaire, Rousseau utilise une méthode indirecte

normalise l'horreur Ridicule des inepties : preuves par A+B malvenues, raisonnement «a priori» (écho une page + loin «la chose est démontrée») => la causualité ne peut servir de fondement rationnel à tout système : raisonnement vicieux (Jean Starobinski) Conclusion Réponse à la problématique Récit déroutant dès les 1ères pages puisqu'il nous interpelle. Non seulement il parodie le Conte Traditionnel, mais il met aussi en place le décor métaphorique et philosophique de l'oeuvre. On y trouve

Un regard éloigné : Montesquieu, Les Lettres persanesExemple de sujet de dissertation D’après votre lecture des Lettres persanes et des autres textes du parcours, en quoi la mise en jeu d’un regard éloigné permet-elle le retour sur soi ? Proposition d’introduction Au XVIIIème siècle, Rousseau, dans le Discours sur l’origine de l’inégalité, s’interroge sur les sociétés qu’il appelle « sauvages » :

critique. Il écrit l’histoire littéraire des actes fondateurs des œuvres. Il faut reproduire en soi l’expérience des écrivains. Jean Rousset (né en 1910) Il s’appuie sur l’histoire de l’art et l’esthétique. Spécialiste du XVIIème siècle. 3 Jean Starobinski Il retourne à la conscience et à d’autres disciplines scientifiques (psychiatrie, psychanalyse). Il est, avec J. Rousset, le membre le plus ouvert aux sciences humaines. Sa méthode repose sur une poétique du regard. Le regard critique transforme

non plus une fatalité ou un miracle, mais un parcours initiatique qui n’exclut ni les hésitations, ni les faiblesses, ni les ambiguïtés. Il cesse d’être un discours ou une attitude automatique pour devenir une expérience. »43. Jean Starobinski, L’Œil vivant , Gallimard, 1961, page 23 : « l’essence glorieuse, qui a sa source dans un passé immémorial, précède l’existence. »44. Octave Nadal, Le Sentiment de l’amour dans le théâtre

critique est un écrivain. C'est là une prétention d'être, non de valeur ; le critique ne demande pas qu'on lui concède une vision ou un style, mais seulement qu'on lui reconnaisse le droit à une certaine parole, qui est une parole indirecte ». Jean Starobinski montre que la critique assure le lien entre une conscience réceptrice et l'œuvre. Pour G. Genette, « le critique interroger  la littérature, c'est-à-dire un univers de signes . Mais ce qui était signe chez l'écrivain devient signe chez le critique »

peut délivrer des critiques qui ont une apparence d’objectivité, puisqu’elles sont adressées par quelqu’un qui n’est pas partie prenante ; qui observe la société qu’il a découverte comme un ethnologue en mission scientifique : comme le disait Jean Starobinski, « il faut faire entrer des personnages costumés et masqués pour que la vraie nature des Hommes se démasque en leur présence ». 3. Le regard extérieur permet d’approfondir la réflexion et faire avancer le débat dans un jeu de questions-réponses

l’adopter non seulement dans les palais français à Fontainebleau ou Rambouillet mais aussi dans ceux des pays soumis au régime napoléonien à Turin, Florence, Anvers ou Aranjuez. On rejoint une histoire de la culture plus large comme l’envisage Jean Starobinski. Plus simplement, certains artistes devenus officiels presque à leur corps défendant, interrogent le modèle antique. Le pur contour des lignes sans clair-obscur était très admiré avant même que J.J.Winckelmann n’en exalte la « noble simplicité et

résonnance avec le monde. Les chroniqueurs sont Arland (littérature), Aury (roman), Blanchot (recherche), Thomas (poésie), J. Grenier (essais), Duvignaud (théâtre). Cette équipe sera rejointe par Sarraute, Robbe-Grillet, Alechinski, Perros, Jaccottet, Starobinski, Abirached... La nouvelle NRF reprend son titre initial en 1959. C’est alors Jean Paulhan décède le 9 octobre 1968 que Marcel Arland reprend la direction de la NRF. Ce sera ensuite le tour de Georges Lambrichs entre 1977 et 1987, il publiera

Baudelaire Le Spleen de Paris Petits poèmes en prose, 1864. « Le gâteau » 1862 Documents d’accompagnement : Le Déjeuner sur l’herbe : Le Titien, Manet, Picasso, Jacquet. «Variations picturales sur les plaisirs de la chair.» Bibliographie : Jean Starobinski, Largesse, coll. Art et Artistes, Gallimard, 2007 Jean Genette, Palimpsestes, coll. Essais, Points, Seuil, 1982 Le Robert, dictionnaire culturel, Alain Rey, 2005 Webographie : www.cndp.fr/magarts/emprunts/DossierImp.htm « Emprunts et