Starobinski

tout élément linguistique rencontré plusieurs fois dans le texte. La critique thématique qui considère l’œuvre comme une totalité a eu beaucoup de théoriciens entre autres. Gaston Bachelard, Georges Poulet, Jean Pierre Richard, Jean Rousset, Jean Starobinski, Tomaschevski… - Gaston Bachelard, philosophe de formation, il fut d’abord un épistémologue tourné vers l’histoire des sciences. Il prend les images comme son sens de la rêverie mixte, qui fait exister le monde dans un rapport toujours évolutif

dans Madame Bovary, dans langage de Flaubert , Acte du colloque de london (Canada) , Minard, 1977. Jacques Seebacher, «  Chiffres, dates ,écritures, inscriptions dans Madame Bovary » dans la production du sens chez Flaubert ,édition citée. Jean Starobinski,  « L'échelle des températures », dans Travail de Flaubert, recueil d'articles, « Points » ,Le Seuil ,1983. FILMOGRAPHIE 1932 Unholy Love, Albert Ray, E.U. 1934 Madame Bovary, Jean Renoir, FR. (Emma: Valentine Tessier) 1937 Madame Bovary

* Montaigne, une vie, une œuvre, par D. Frame, tr. p. J.-C. Arnould, N. Dauvois et P. Eichel, Paris, Champion, 1994. * Montaigne, notre nouveau philosophe par Joseph Macé-Scaron - éd. Plon * Montaigne en mouvement par Jean Starobinski - éd. Folio Essais * Montaigne par Stefan Zweig - éd. PUF collection « Quadrige » * Montaigne ou la conscience heureuse par Marcel Conche, éd. PUF, 2002 * Michel de Montaigne, biographie, par Madeleine Lazard, Editions

solde pour tout compte (cf. une fois son père vengé, il se détournera de don Diègue pour se tourner exclusivement sur Chimène  étape supplémentaire vers l’autonomie, la plénitude de soi (héroïsme cornélien vu comme une « création continuée », J. Starobinski). + « Ne soyons plus en peine » marque le refus de toute immobilisation dans la tristesse et de tout narcissisme. Caractère  authentiquement  lyrique de ces stances ce qui apparente ces stances à un chant (refrain, jeux de répétitions

solde pour tout compte (cf. une fois son père vengé, il se détournera de don Diègue pour se tourner exclusivement sur Chimène ( étape supplémentaire vers l’autonomie, la plénitude de soi (héroïsme cornélien vu comme une « création continuée », J. Starobinski). + « Ne soyons plus en peine » marque le refus de toute immobilisation dans la tristesse et de tout narcissisme. Caractère ( authentiquement ( lyrique de ces stances • ce qui apparente ces stances à un chant (refrain

faussement discret dans « Cela ne me touche pas ». La citation de Térence et le « Cela ne me touche pas » qui suit donnent une couleur humoristique à l'essai — et à tout le troisième livre. Montaigne fait preuve, pour reprendre l'ex pression de Jean Starobinski, d'une « nonchalance avertie 51 ». Justement, Montaigne précise plus loin : « Ma liberté [. . .] a une montre apparente de simplesse et de nonchalance 52 ». L'humour illumine chaque essai du troisième livre, impose un rythme lent aux

Biographies et études critiques: ▪ Clastres, Pierre : L’arc et le panier dans La société contre l’État, Paris : Les Éditions de Minuit 1974. ▪ Dérida, Jacques : De la grammatologie, Paris : Les Éditions de Minuit 1974. ▪ Starobinski, Jean : Jean-Jacques Rousseau, La transparence et l’obstacle, Paris : Gallimard 1995. ----------------------- [1] Rousseau: Essai sur l’origine des langues, chapitre I, p. 59. [2] Ebd. Chapitre IX, p. 93. [3] Ebd. Chapitre IX, p. 107. [4] Ebd

de même les Lumières se voudront pédagogues comme Voltaire qui veut écraser l’ignorance et la superstition. 2. L’approche philosophique : métaphysique et autonomie du sujet : A. Montaigne ou le sujet en mouvement : Cf. citation de Jean Starobinski : Montaigne en mouvement : Montaigne auteur des Essais pose la question « que sais-je ? ». Le projet de Montaigne est intéressant car il s’agit de mettre le sujet en essai. Il affirme être la matière de son livre, et en cela c’est un projet assez

innocence qu'en voulant la persécution la plus cruelle. Car seul l'accablement extérieur de la persécution le déchargera du poids intérieur de la responsabilité. Rousseau se disculpe en accusant : toute la faute est dehors. Jean Starobinski 16 La solitude La solitude offre à Rousseau un moyen d'échapper à une société hostile et de se découvrir lui-même. Elle l'affranchit du contact des autres, lui permettant d'atteindre à la liberté intérieure et surtout de retrouver en soi

Valéry dans ses Cahiers  font de cette discontinuité des états le moteur d’une entreprise qui ne trouvera d’autre unité que dans le « rolle » qu’on en tient : « Le livre est le lieu unitaire où peut s’effectuer le rassemblement du divers » (J. Starobinski, Montaigne en mouvement ). 4 - LA STRUCTURE DES CONFESSIONS Les particularités des livres 1 à 6 La première partie des Confessions est d’abord un long catalogue de descriptions de « fantômes », de personnages disparus, que