Théogonie

führen.» Cette connaissance est accessible par la triple activité de la nature (philosophie de la nature), de l’art (esthétique romantique) et de la philosophie (philosophie transcendantale), trois puissances construites sur le paradigme d’une théogonie transcendantale. L’originalité du système schellingien réside dans la tentative de concilier l'idéalisme et le réalisme, la nécessité et la liberté , le matérialisme et le spiritualisme et de concevoir ainsi l'ordre même des choses. Le Système

que plusieurs auteurs ont participé à enrichir les épisodes, car dans la littérature orale, chacun peut rajouter ou enlever ce qu’il souhaite. La figure d’Homère est liée à Hésiode. Hésiode est lui-aussi l’auteur d’une épopée célèbre, intitulée la théogonie, et qui reprend l’histoire de l’univers depuis ses origines mythologiques. Beaucoup plus tard, vers -250 av. JC, apparait un autre auteur important Apollonios de Rhodes, qui raconte le récit de la toison d’or, de la quête de Jason et des argonautes

les membres du clergé… On ne connaît cependant pas la composition de ce clergé (sa hiérarchie éventuelle, son statut), mais il comportait certainement un grand nombre de lettrés maniant l’écriture cunéiforme. Ceux-ci ont élaboré les premières théogonies et cosmogonies, c’est-à-dire les premières histoires de dieux et de création du monde. C’est eux notamment qui racontèrent les premiers par écrit l’histoire du déluge qu’on retrouvera plus tard dans la Bible avec l’arche de Noé. Ces mythes très

gronde dans les cieux, pour le grand malheur des hommes mortels, a créé les femmes, sources permanentes d’angoisses et d’ennuis et leur a en place d’un bien, tout au contraire, fournit un mal. […] » Hésiode (vers le milieu du VIIIe siècle av. J.-C.) Théogonie. « Un jour, je la vis toute fardée de céruse1 pour paraître plus blanche et de rouge pour paraître plus rose qu’elle ne l’était réellement et chaussée de souliers hauts pour sembler plus grande qu’elle ne l’était naturellement […]. “Eh bien, ma

moderne et de la véhémente conquête de l’inouï. Aux côtés du recueil Fureur et mystère, les Feuillets d’Hypnos laissent entendre la voix du résistant Char, et la chronique engagée qu’il fit de ses années de combat et de clandestinité. HÉSIODE Théogonie Les travaux et les jours - Le Bouclier [2001], trad. du grec ancien par Jean-Louis Backès. Suivi de Hymnes homériques. Édition de Jean-Louis Backès. Traduction nouvelle, 416 p. Collection Folio classique (n° 3467). 7,40 € ESCHYLE TRAGÉDIES COMPLÈTES

moitié légère, le Ciel et une moitié dense, la Terre. En Chine, des héros naissent d’œufs fécondés par le soleil… (P’an kou) L’œuf est aussi assimilé à l’orphisme, un courant religieux de la Grèce antique, et représente le Chaos qui précède la vie. Théogonie orphique connue par Aristophane et Platon : 9 Amine Issam El Messaoudi et Mathieu GAUER 2015 A1 Polytech Orléans Projet de communication et de culture : L’œuf dans la peinture M Franck Bellucci « A l’origine était le Vide, et la Nuit, et le

d’Aristote, 293,18, in J.-P. Dumont, Les présocratiques, Paris, Gallimard, coll. Pléiade, 1988, p 379) Ainsi la pensée présocratique envisage le Cosmos comme un Ordre harmonieux et atemporel des choses, régi par des Principes immuables. La Théogonie d’Hésiode, à son tour, n’est qu’une «évolution immanente et graduelle à partir de l’informe ou de la nébuleuse primitive, nébuleuse qui est moins Néant que "Béant".» (p. 194). Le , Chaos, à l’origine du surgissement de la Terre, Gaïa, et, en

l’accomplissement de l’acte amoureux. La conception de la création du monde et de son ordre comme consistant en une activité génésique, c’est-à-dire sexuelle, est d’ailleurs une conception que l’on retrouve dans la tradition grecque, et notamment dans la Théogonie d’Hésiode, non seulement à travers la place reconnue à Éros - l’un des plus anciens dieux, né directement, comme la Terre (Gaïa) du Chaos initial - mais surtout à travers la présentation des différentes générations de dieux, identifiés aux puissances

déroulent les cultes et quels en sont les acteurs. A. Les dieux et héros honorés Aux yeux d’Hérodote, la religion de son époque vit sur l’héritage d’Homère et d’Hésiode : « ce sont eux, écrit-il, qui, dans leurs poèmes, ont fixé pour les Grecs une théogonie, qui ont attribué aux dieux leurs qualificatifs, partagé entre eux les honneurs et les compétences, dessiné leurs figures » (II, 53). Ainsi le polythéisme grec de l’époque classique comporte une multiplicité de puissances organisées en un panthéon

Ces deux premiers principes confirment le présupposé qui rend les dieux superflus dans la mesure où ils nient la création ex nihilo et in fine la destruction totale de l'univers. Cependant, nous ne devons pas oublier que dans les mythes grecs, la THÉOGONIE d'HESIODE ou les MÉTAMORPHOSES d'OVIDE, les dieux ne créent pas l'univers, ils ne font tout au plus qu'ordonner un chaos qui leur préexiste. Même le démiurge du TIMEE de PLATON a besoin de matière. On comprend mieux la fortune que rencontra l'épicurisme