Théététe

invite au savoir théorique, de la « technè » qui engage à l’action pratique visant la modification du donné naturel. Dans le Théétète il rapproche l’émerveillement, l’étonnement, l’esprit de paradoxe et voit dans ces attitudes la source de toute recherche intellectuelle. Aristote, au début de la Métaphysique (A. 982 b. 12), reprend cette idée : Iris est fille de Thaumas (Théétète, 155 d). L’idéal du savant et du philosophe se construit sur une métaphore religieuse. Faut-il, ici encore, s’autoriser de

confère à l'ensemble des êtres vivants, n'implique pas nécessairement parole. I. L'idée d'un lien étroit entre la pensée d'une part, et la parole d'autre part, apparaît déjà de façon éminente chez Platon. En effet, à la question que lui pose Théétète dans le dialogue du même nom : "Qu'est-ce que tu appelles penser ?", Socrate répond ainsi : "Une discussion que l'âme elle-même poursuit tout du long avec elle-même à propos des choses qu'il lui arrive d'examiner". Et il ajoute ensuite :

comment il s’élabore en fonction d’un savoir qui est de ne pas savoir. Si Platon écrit des dialogues, c’est parce qu’il a tenté de multiplié les moyens de tenir à distance la fixité de l’écrit. « La pensée est un dialogue de l’âme avec elle-même » (Théétète) : un discours qu’elle entretient avec elle-même sur les choses qu’elle examine. Elle ne fait rien d’autre que de dialoguer avec elle-même, se faisant les demandes et les réponses, affirmant et niant. Il ne faut jamais ignorer que la philosophie

intérieur (pas visible si pas manifesté) une forme extérieure. Donner une forme sensible à un contenu intérieur (=sentiment, info, ordre). (Désobéissez moi → injonction paradoxale.) "La pensée est un dialogue de l'âme avec elle même." Platon, Théétète Apprendre à parler c'est apprendre à penser. Je ne peux pas penser si je ne me parle pas. Sans mots : monde sans signification. Les poétes essaient d'enlever significations aux choses. Si choses ont significations alors ils renvoient immédiatement

le deuxième voyage en Sicile se situent Le Banquet et le Phédon. La République est en voie d’achèvement et le Phèdre au moins en chantier. Le dernier groupe comprend : le Phèdre, le Parménide. Puis une trilogie, à lire comme un tout : le Théétète, Le Sophiste et Le Politique. Suivent le Philèbe, le Timée, le Critias et Les Lois”. [Platon, Oeuvres complètes, tome I, Les Belles Lettres, Paris, 1920. Texte établi et traduit par Maurice Croiset] Quelques idées-clés

donc sans expérience, ignorant ce que les autres croient important. Il passe alors pour un homme peu sûr de lui, et pratiquement pour un imbécile, ou au moins pour quelqu'un qui cherche à fuir ce monde par la recherche de vérités éternelles (cf. Théétète). Mais pour le philosophe, vivre sans la pensée, ce n'est pas vivre. B. Le point de départ de la vocation de philosophe est souvent décrit comme procédant de l'étonnement et du doute. De cet étonnement, plusieurs interprétations sont possibles :

il est clair que notre politique de sécurité doit être définie de manière plus large. Outre les questions proprement militaires, elle doit prendre en compte la situation 1 2 Platon, Théétète, 155 d. Platon, La République, V, 475 b. 3 Platon, Phèdre, 265 d. 4 Platoin, Gorgias, 500 c ; Théétète, 172-176 ; Le politique, 258 e. Aristote, Métaphysique, A, 1, trad. J. Tricot, Vrin. 6 Aristote, Métaphysique, A, 2. 5 7 Aristote, Invitation à la philosophie (Protreptique) (366

maïeutique Quelle est la réponse implicite à la question initiale posée par Ménon ? C’est une réponse par l’exemple que nous propose ici Socrate, il va accoucher les idées que porte l’âme du serviteur, à l’image de ce qu’il dira plus tard dans le Théétète( Platon, Théétète, 210c, trad. Léon Robin) : ...cet art d’accoucher, ma mère aussi bien que moi, c’est de la Divinité que nous l’avons reçu pour notre lot : elle, à l’égard des femmes, et moi à l’égard des jeunes gens bien nés, aussi bien que de tous ceux

Professionnel [7] Annexe : organigramme [8] ME [9] AMP [10] DHUME Fabrice. Du travail social au travail ensemble. Rueil-Malmaison : Editions Ash, 2010, 2ème édition, p24. [11] Joseph ROUZEL, Le quotidien dans les pratiques sociales, édition Théétète, 1998, p.5. [12] CAUVIN Pierre. La cohésion des équipes. Paris : ESF, 1997, p 9.

ils ont pour rôle de guider leurs âmes au lieu où elles seront jugées. Dans la République, livre X, 617e, chaque homme choisit son propre démon. Citons aussi l’Eutyphron en 3b, où l’on peut observer une allusion de plus au démon de Socrate ;  le Théétète en 151a, où Socrate parle également de son démon comme d’une entité qui le « rappelle à l’ordre ». On le voit : Platon a toujours accordé aux démons une certaine inflence sur l’être humain. La barrière divinité \ humanité n’est pas si solide que