Au bonheur des dames

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Au Bonheur des Dames : vision d'avenir social

Les conditions de travail des employés du Bonheur des Dames sont dures : ils n’ont ni contrat de travail ni sécurité de l’emploi. Ils sont soumis à l’arbitraire patronal. Pourtant, personne ne songe à se révolter : « Les vendeurs acceptaient leur situation précaire, sous le fouet de la nécessité ou de l’habitude. » Ils sont logés, mais dans des conditions déplorables : leurs chambres sont glacées car sans chauffage. Ils s’y réfugient au sortir de journées de treize heures de travail qui les laissent les jambes cassées et l’esprit vide. Ces conditions de travail, qui feraient de nos jours bondir tout salarié européen, étaient la norme et les employés des grands magasins pouvaient même passer pour des privilégiés si l’on compare leurs conditions de travail à celles des mineurs de Germinal ou des cheminots de La Bête Humaine. Le seul objectif du Bonheur des Dames, comme de toute entreprise dans une société au capitalisme flamboyant comme l’était celle du Second Empire, c’est le profit, pas le bien commun.

Mais Denise entend changer cela. Elle a été une employée pauvre et expose à Mouret les bienf

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