Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

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Petites pratiques germanopratines

La narratrice raconte sa rencontre avec un homme boulevard Saint-Germain. Alors qu’elle se promène, elle croise le regard d’un homme qui la détaille, ce qui lui fait penser au poème de Baudelaire « À une passante ». Après lui avoir souri mais sans s’arrêter pour lui parler, elle continue son chemin pendant quelques mètres. C’est lui qui la rattrape et l’invite à dîner le soir même. La narratrice lui répond que c’est un peu rapide, mais il parvient à la convaincre : « Voilà une femme que je croise dans la rue, je lui souris, elle me sourit, nous nous frôlons et nous allons nous perdre ». Elle lui demande cependant de lui donner une seule bonne raison d’accepter son invitation. L’homme prend sa main et la passe sur sa joue mal rasée : la bonne raison est qu’il devra se raser pour aller dîner, et qu’il sera beaucoup plus séduisant ainsi. Ce mot convainc la narratrice qui accepte un rendez-vous pour le soir même, à neuf heures.

La journée, la narratrice est très nerveuse en attendant son rendez-vous, se sent comme une « arroseuse arrosée ». On apprend qu’elle est iconographe dans une ma

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