Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

par

Vers l’autre ou contre l’autre

Les douze nouvelles du recueil d’Anna Gavaldasont autant de fragments d’un grand miroir où se reflète l’interconnexion humaine. Les personnages de ces douze nouvelles sont tous des humains, mais aussi des incarnations diverses de la vie sociale. Chacun donc de ses personnages représente à sa façon un aspect de l’être humain, surtout en tant qu’élément unitaire d’une architecture sociale.

Néanmoins chaque personnage pris individuellement ne représente pas grande chose. En effet ce sont à travers ses rapports avec les autres qu’il écrit l’histoire qui est la sienne et qu’il exprime donc la possibilité de moduler sa véritable identité. Le lecteur assiste dans chacune des nouvelles à une tentative initiée par le personnage principal de se rapprocher de ce qui est en dehors de lui. Car à l’image de la narratrice de l’Épilogue, c’est dans la connivence avec l’extérieur que l’individu accomplit sa destinée. En effet, bien qu’elle ait achevé son manuscrit, il lui reste surtout à le faire éditer. Non seulement c’est dans la construction d’un rapport avec l’autre – ici l’éditeu

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