Les contes de la Bécasse

par

Le portrait réaliste d’une population

Dans les Contes de la bécasse, Maupassant s’attache à décrire la société normande à travers la personnalité qui caractérise chacun des personnages, exacerbant la qualité ou le défaut qui va faire surgir l’élément perturbateur : avarice, rudesse, jalousie, sensualité, malice… Cette psychologie est décrite sans aucune critique sociale ou portrait dépréciatif. Toutes les classes sont confondues, l’auteur ne privilégie ni les paysans ni les bourgeois en particulier mais le type normand en général. Sont présents marins, aristocrates, paysans, fermiers, personnalités politiques, Prussiens… Cependant, parmi cette diversité dépeinte sans la moindre critique idéologique ou sociale, Maupassant montre toutefois que l’espèce humaine semble habitée d’une certaine vocation pour l’immoral, que rien ne peut la faire se racheter. Ainsi, ses nouvelles sont pleines d’un pessimisme marqué devant la fatalité et l’ironie de la vie ; lorsqu’un malheur survient, il est toujours narré au centuple : mort non pas d’un mais des deux cochons dans Saint-Antoine, ingratitude poussée à l’extrême de Charlot

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Le portrait réaliste d’une population >