Pot-Bouille

par

Conclusion

Pot-Bouille est sans doute un des volumes des Rougon-Macquart dont la vision est la plus noire. En effet, pas un personnage ne trouve grâce aux yeux de Zola, et le lecteur aura le plus grand mal à en trouver un qui soit digne d’estime. Cette brique bourgeoise de l’édifice patiemment édifié par Zola pendant les vingt ans de la rédaction de la série fut d’ailleurs fort mal accueillie lors de sa parution en 1882, et la bourgeoisie, bien qu’elle ne fût plus d’empire, ne pardonna jamais à Zola le portrait réaliste et cruel qu’il avait peint. Elle le lui fit payer très cher quand il prit la défense du capitaine Dreyfus, en le poursuivant de sa haine et en le poussant à un exil temporaire hors de France. Il est vrai qu’une fois la lecture terminée, le lecteur de Pot-Bouille en gardera une vue fort triste de la classe sociale dominante du Second Empire comme de la Troisième République.

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