Bouvard et Pécuchet

par

Barberou

Cet ami de Bouvard est commis-voyageur. Joyeux luron, prompt à la plaisanterie, il est le lien entre Bouvard et la capitale, puisque les deux hommes restent plus ou moins en contact tout au long du roman. Cela permet à Flaubert de livrer au lecteur le regard parisien que Barberou pose sur son vieil ami, regard amusé et exprimé en termes peu académiques : « L’ancien commis-voyageur s’étonna du ramollissement provoqué par la province ; son vieux Bouvard tournait à la bedolle. » (Bedolle était, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un néologisme plusieurs fois utilisé par Flaubert, notamment dans sa correspondance, dont le sens est « imbécile, niais »). 

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Barberou >