Bouvard et Pécuchet

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Le réalisme de l’œuvre, entre sobriété et ironie flaubertienne

Le réalisme en littérature est né en réaction au sentimentalisme romantique. L’écrivain tente, par le biais de l’écriture, de représenter la réalité le plus fidèlement possible. Les personnages ne seront pas des héros parés de vertus d’exception mais des individus issus du quotidien, nés dans les classes moyennes ou populaires. Le maître du réalisme en France est incontestablement Gustave Flaubert qui, toute sa vie, a travaillé son style jusqu’à le rendre d’une pureté rare, dont le dépouillement annonce celui d’un écrivain comme Ernest Hemingway. Bien qu’il se défendît d’être un chef d’école, Flaubert a eu une grande influence sur ses jeunes confrères, notamment Maupassant, autre maître du réalisme, et Zola, théoricien et créateur du naturalisme. Bouvard et Pécuchet est le dernier roman de Flaubert et, à ce titre, représente l’aboutissement d’une vie de travail dont le but est d’atteindre la phrase juste.

Dès le début de l’œuvre, le lecteur rencontre le réalisme dont Flaubert est le maître dans la description d’un boulevard parisien écrasé par le soleil de l’été. L’incipit donne le ton

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