Nouvelles Orientales

par

La tristesse de Cornélius Berg

Cornélius Berg arrive à Amsterdam. « Vieux peintre de portraits », il avait l’habitude de gagner sa vie en peignant des natures mortes, des nus, quoi que ce soit qui puisse lui faire gagner de l’argent. Cependant, avec l’âge, il est devenu de plus en plus aveugle et sa passion pour le vin l’a rendu ivre et tremblant. Parfois, le génie qui lui reste lui permet de peindre encore un peu. Dans ses vieux jours, il est invité par le vieux Syndic, le soir, à admirer ses fleurs et notamment ses nouvelles tulipes. Alors qu’ils discutent un jour d’une nouvelle variété de tulipes, le vieux Syndic dit à Cornélius : « Dieu est le peintre de l’univers. » C’est alors qu’en regardant autour de lui, en contemplant la nature que Dieu a créée, Cornélius voit passer toute sa vie et ses souvenirs. Ceux-ci le rendent amer et rancunier envers Dieu : « Quel malheur, monsieur le Syndic, que Dieu ne se soit pas borné à la peinture des paysages. »

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur La tristesse de Cornélius Berg >